samedi 27 septembre 2008

Seule avec Wajdi Mouawad

Hier j'ai vu Seuls et je suis changée. Je n'ai jamais rien expérimenté comme ça de ma vie. Je suis vraiment changée, je ne sais plus quoi faire de moi. Wajdi Mouawad m'a gardée bouche bée comme si nous étions seuls dans la salle ( j'étais assise à la première rangée, seule, au centre). La pièce est un classique instantané. Elle est ininterprétable. Elle se referme sur elle-même. Elle était réellement vraie. Vraie de chez Vrai. Je sais avoir assisté à un moment historique. Au début, il est entré sur la salle en boxers moulant et il a fixé les spectateurs. Dès ce moment je n'ai osé respirer... et je n'ai pu reprendre mon souffle qu'un fois sortie. Je crois avoir légèrement hyperventilé, et pleurée un peu beaucoup... et je ne crois pas être la seule. J'étais cependant la seule d'origine arabe dans la salle, je crois, et alors je crois que la représentation à prit un sens encore plus ardu, encore plus énoué, pour moi. Enfin, voilà ce que j'ai vécu. Ça ne s'explique pas mieux. C'est au-delà de la représentation, au-delà de la performance. Je suis blasée depuis hier et je me sens tellement plus en vie que je ne l’ai été toute ma vie… c’est incroyable. Je n’ai plus honte.

lundi 23 juin 2008

La sublime étrangeté de la femme

Je réfléchissais et ça m'a fait réaliser que mon blog va prendre un angle réflexologique si je continue à me crever la cervelle comme ça sans savoir comment écrire. C'est quand même ironique que j'aie voulu écrire toute ma vie, que je me sois battu pour m'y mettre et que finalement, après tout l'emmerdement, eh bien, je ne sache plus écrire. D'ailleurs, c'est pour ça, en partie que je commence cette chose bizarre dans laquelle on doit se révéler mais ou l'on ne peut pas tout à fait...
Je crois que je vais commencer par publier des vieux poèmes ou dessins que j'avais fait avant d'atteindre mes 19 ans. C'est toute ma production artistique puisque je suis bloquée depuis que je suis rentrée à l'université. Alors bon, si c'est pourri, eh bien oui, dites-vous que c'est bien ce que c'est.

dimanche 22 juin 2008

Montréal


Seigneur, ait pitié de moi… voici mon blog.
J'en suis donc arrivé là. Je suis devenue vulgaire et exhibitionniste.
Alors, pour mon premier blog, je crois que je vais raconter que c'est Montréal qui m'a conçue et qui m'a détruite.
Merci pour tout