mardi 29 décembre 2009

The Favorite Game....

Diana et moi sommes présentement absorbées par ceci.
Je lis The Favorite Game de Leonard Cohen. Cadeau de fin de session que je me suis offerte. J'adore les lectures non-forcées de vacances que je lis très très lentement.
Ce roman est à lire dans sa lenteur, en prenant compte de sa splendide musicalité. De loin l'un des romans des plus poétiques et postmodernes que j'aie lus. Instantanément une de mes lectures préférées.
Leonard Cohen ne cesse de monter dans mon estime. Il me fascine et il est si montréalais que je ne peux résister... J'adore comment il décrit la rue Sherbrooke et le parc Westmount dans son roman. Je vais ensuite m'y promener ou lire dans mon café sur Sherbrooke (Shaïka) et je suis si heureuse pour quelques heures....

dimanche 13 décembre 2009

Miam! Frout! Souk!


Je reviens du Souk@SAT et je viens de faire de beaux petits achats de Noël!! Très excitant, la dernière journée était aujourd'hui et sous les gros flocons de neige, c'était bien joli tout ça. C'est gentil à la SAT durant le jour. Le souk était bondé de monde, les designers étaient très sympas et bavards. J'ai voulu tout acheter mais je me suis limitée.
J'ai achetée de la Dinette Nationale des méringues betteraves et rose et des bonbons au safran! J'ai acheté une bouteille éco-thermale Therm-o par Aquaovo pour mon papa et un exfoliant au sucre brun Apothicaire pour ma mère!! Je me suis vivement retenue de m'approprier un sac pour laptop Bruxe et un incroyable foulard bizarre pour cacher les écouteurs et envelopper le son (???) fait par Electronic crafts.
Ils sont bons nos designers quand même!!

samedi 12 décembre 2009

L'homme parfait : Adam Green


Sur la même lignée, voici Adam Green le chanteur des Moldy Peaches. Il a maintenant une brillante carrière solo et c'est un génie à mon avis. Les paroles de ses chansons sont excellentes, j'adore sa voix grave et claire (que trop sexy)... et son air blazé. C'est le gentleman bohème contemporain. Il est aussi très drôle et je ne sais résister un homme drôle. Comme je t'aime Adam Green.
Bref, un excellent accompagnateur dans ce temps glacial et stressant. À écouter dans un café.
Voici une de ses excellentes chansons:


Et voici sa page myspace au cas-où (vaut mieux prévenir que guérir)

jeudi 10 décembre 2009

La faim

La seule chose qui me met de bonne humeur dernièrement...
Vaut mieux la partager au lieu de la garder jusqu'à ce qu'elle m'étouffe elle aussi


Désolée, ce n'est pas le clip... ils ne sont pas forts sur les clips.
En voici la preuve:

Je les aime quand-même

jeudi 3 décembre 2009

La VRAIE question : Avez-vous déjà vu?

En ce temps triste de Noël pluvieux.
En cette fin de session.
En cette période de changements de plan... ou d'attente de nouveaux plans.
Je propose les capsules Avez-vous déjà vu? Excellent humour et des idées originales. Des vidéos complètement cons qui crient la victoire de l'absurdisme.
Voici quelques-uns de mes préférés... un superbe accessoire de procrastinage de fin de session!
PS: Merci à Alexia pour la belle découverte.


mercredi 2 décembre 2009

Des bicyclettes la nuit

Bienvenue en décembre,
Question du jour: Quoi de plus terrorisant que des bicyclettes sur un chemin obscur? Des bicyclettes conduites par des mascottes sur un chemin obscur. oui..

Mais la chanson n'est pas terrorisante et la voix féerique de Natasha Khan (la chanteuse de Bat for Lashes) veille sur nous la nuit.
Voici donc un de mes clips préférés. D'un très belle esthétique et d'une originalité exemplaire, le clip de la chanson What's a girl to do? réalisé par Dougal Wilson rappelle la première fois que j'ai vu Donnie Darko (pour ne le revoir qu'une deuxième et une troisième fois).

Alors voilà tout. Bon appétit.

lundi 30 novembre 2009

Folle

Voici un poème datant de 2005 je crois. Il est à retravailler mais je l'affectionne car il me fait revivre une époque que je ne peut décrire autrement.

Il faut se souvenir malgré tout...

Si on fait le vide autour d'un souvenir, il ne reste plus rien que ce souvenir dans l'infini qu'on a, et ce souvenir devient l'infini
- Réjean Ducharme

Folle

Par un cheveux qui se courbe dans mon œil

Par mon œil qui pleure

Et ce délire qui ma violée d'orgueil

Et cet amour pour la terreur

Si l'expansion de l'âme est autre

Que la disparition de l'animal

J'aurais choisit la sagesse de Salomon

Mais l'animal m'a prit de ses dents fatales

Comme Judith j'ai choisit la prostitution

Par la mélodie d'un couteau qui venge

Par le couteau qui saigne sur ce sol

Et pour la douleur cette dévotion étrange

Et pour la mort cet instinct frivole

Si l'amour était autre

Qu'un sentiment d'égoïsme tranché

Je n'aurais jamais dit t'avoir aimée

Mais la subtilité de ta ruse m'a offusquée

De folle tu m'as condamnée

dimanche 29 novembre 2009

Les tortues ne volent pas




Avant-hier, journée pluvieuse et froide, étude et stress de fin de session, je me trouve seule chez moi à la fin de la journée, heureuse de pouvoir me réchauffer les pieds. J'écoute un film horrible enfermée dans ma chambre : Les tortues volent aussi (2003) de Brahman Ghobadi, un brillant réalisateur kurde. Psychologiquement parlant, le film fout la chienne. Rare.
C'est l'histoire d'un clan d'enfants dans un village kurde qui reçoit aussi des réfugiés de la guerre en Irak. Les enfants réfugiés vivent en commune sous leur chef Satellite qui a un vélo, qui parle l'anglais, qui a tous ses membres et qui est très bon menteur. Bref, un vrai dieu respecté même par les adultes qui ont besoin de lui. Il partage les tâches quotidiennes des enfants, les guidant vers leurs différents emplois du temps, principalement la collecte de mines qu'ils vendent à l'ONU.
À ces enfants s'ajoute trois arrivants d'un village voisin qui sont fort mystérieux. Un garçon sans bras qui prédit l'avenir, une belle fille dérangée et un bébé.

Dans le film, des scènes touchantes, un thriller dérangeant, la réalité d'une guerre et de l'insanité d'une enfance déchirée. Bref, un Germannia anno zero nomade et oriental, toujours en attente du sauveur américain...

mardi 24 novembre 2009

Mes amies sont des artistes!!






Voici la superbe collection de la splendide jeune designer Viviane Labelle! La collection baptisée Naive Melody fait de l'effet, vraiment. Je la trouve vraiment hors du commun et avant-gardiste. No kidding! Elle fait déjà fureur!!

Première collection et Viviane signe ses designs avec son style un peu éclectique et absolument unique.

Voici donc des photos de la designer en personne vues par l'oeil magique de Marie-Christine Laniel-Plante.



lundi 23 novembre 2009

Oui à la relève migratoire! Ngâbo




Je l'ai découvert avec le spectacle de danse Others (voir plus bas). Il fait tout tout seul, est autodidacte et absolument intriguant. Ngâbo vient du Congo et l'Afrique grouille dans le fond de ses percussions. Une vraie découverte ce Ngâbo!! Je suis accro. Il est politique et artistique et Ô so romantic! et me donne envie de danser. Je ne peux décrire ce que c'est... pop, africain, electronique?? Désolé je ne m'y connaît pas en genre

Le 25 novembre, il sera au Belmont avec Zeroes!!

























Découvrer 3 chansons qu'il a concocté sur son myspace

dimanche 22 novembre 2009

Marina of the Zabbaleen


Un documentaire sur la vie des résidents du quartier des Zabbaleen (vidangeurs/recycleurs) au Caire. Un quartier démuni peuplé presque uniquement de Coptes Orthodoxe (j'en suis une), le plus grand groupe minoritaire d'Égypte, soit à peu près 15% de la population.
Le documentaire est vu à travers les yeux de la petite Marina qui rêve d'un monde imaginaire... des forteresses dans les poubelles.
Je ne le trouve pas pour le voir, mais il a l'ai génial... Voici le preview


Le quartier des Zabbaleen est l'endroit où toutes les vidanges du Caire se retrouvent. Les Zabbaleen s'occupent de recycler et de nourrir des bêtes avec ce qui est comestibles.

Le quartier se trouve sur la montagne Moattam, un endroit important dans la religion Copte Orthodoxe. De gigantesques églises sont construites à l'intérieur de la montagne. Le peuple Copte Orthodoxe n'ayant, par la loi, pas le droit de construire de nouvelles églises avait fait celles-ci clandestinement. Une mission impossible. On avait profité de célébrations nationales pour faire exploser l'intérieur de la montagne en même temps que des feux d'artifice.
Bref, un endroit légendaire pour nous...

10$ à celui qui me trouve le film.

vendredi 20 novembre 2009

Ces autres que je ne connaissais pas



Ô
Geneviève Bolla a 24 ans. Elle est danseuse professionnelle et maintenant chorégraphe. Elle fonde avec quelques amis la compagnie de danse Evolucidanse et ils en sont déjà à leur troisième création.

J'ai été voir Others.
Je ne connaissais pas grand chose à la danse moderne et je n'en connais encore rien. Je vais donc en parler comme une ignorante. J'oserai dire que j'ai vu quelque chose de complètement génial. Que moi, adepte de théâtre, je ne savais tout simplement pas (je ne sais vraiment pas comment mais c'est vrai!) que l'on pouvait ressentir TANT sans mots. Quelque chose d'interne, de corporel, d'organique et de visqueux en moi me disait : "Putain! Tu ressens quelque chose là! Ça te fait QUELQUE CHOSE"

Others était, pour moi, une sorte de requiem de la naïveté et de la joie innée. Il y avait quelque chose de profondément violent et de désillusionnant. Il semble qu'il y avait devant nous une manifestation physique d'une pulsion de mort... C'était beau.

jeudi 19 novembre 2009

Suburban Motel


Je suis allée au théâtre Mainline sur Saint-Laurent. Croyez-le ou non, ma première expérience dans un théâtre anglophone. J'ai adoré. C'était un peu hippie, mille fois moins formel que le moins institutionnalisé de nos théâtres francophones.
La pièce que j'ai vue, un des 6 chapitres de Suburban Motel de George F. Walker : PROBLEM CHILD. Le jeu des acteurs était juste et ils étaient jeunes et vigoureux. Le décor simplet mais d'un petit charme de chambre de motel par cher par cher.
Ce que j'ai surtout apprécié c'est la place. Le Mainline est très "cozy" pour ne pas dire que j'en ferais mon salon personnel. Lorsque la pièce s'est terminée, pas de "oui!oui!" et "bravo" à la TNM mais plutôt une bande de jeunes gens qui applaudissent et qui gueulent le prénom des acteurs...

profondément agréable

http://www.mainlinetheatre.ca/fr

mercredi 11 novembre 2009

Un autre Leonard Cohen

J'ai besoin d'aide.
Une chanson à savourer un soir de pluie, un verre de vin sur la table...

vendredi 6 novembre 2009

La gueule en sang


Rouge Gueule, la dernière création du prometteur Étienne Lepage. Celui-ci dit que son inspiration c'est la satisfaction qui vient du fait d'envoyer chier quelqu'un... et bien fort. La pièce ne connaît aucun tabou, tout est dit des bouches dégoûtantes et sanglantes des personnages. On ne saurait mieux se reconnaître ailleurs. Envoyer promener bien fort, dire tout ce qu'on pense, utiliser tout le mots qu'il ne faut surtout pas... Crier encore plus fort, pleurer, s'étouffer sur nos mots sales.
Puis recommencer.

C'est là que l'expérience théâtrale de Rouge Gueule qui dépasse les attentes d'une bonne pièce bien comique et à la mode de nos jours. À bout d'injures et de méchanceté, on réalise qu'on se regarde nous-mêmes. C'est moi qui en veut au peuple, c'est moi qui a mal des insultes, c'est de moi dont on rie, c'est pour moi qu'on a pitié.

Une pièce d'un absurdisme profondément humain.

mardi 27 octobre 2009

Sinnerman, ah putain!

Voici Sinnerman de l'inateignable, l'inégalable, l'incontestable, la glorieuse Nina Simone.
Je fais présentement une fixation sur elle, et avec raison.
Une autre des mes exemples parfaits de femme.
Quelle force.

Une performance unique qui met l'âme et le corps en parfaite transe.

vendredi 16 octobre 2009

Couillon

couille couille couillon....

mercredi 7 octobre 2009

"You came to me this morning, and you handled me like meat...."

Voici l'un des plus beaux poèmes d'amour que j'ai trouvé de ma vie. Il s'agit de la performance de Leonard Cohen qui récite l'un des plus splendides poèmes contemporains : A Thousand Kisses Deep. Ce spectacle est donné à Londres en novembre 2008. La mise en scène est superbe, sa voix en écho pénétrante... sans parler de la force et la simplicité des mots.

Un délice

mardi 6 octobre 2009

Comment disparaitre dans la fanfare des camions aveugles

Bonsoir! Voici mon premier poème depuis 4 ans. Je l'ai écrit après ma rupture. Je trouve que mon style est beaucoup plus cru que lorsque j'avais 19 ans...
" - Qu'est-ce qui m'est arrivé?
- C'est la vie qui t'es arrivée"



Comment disparaitre dans la fanfare des camions aveugles

Debout dans la rue de l’intérieur égarée
Comme une plante m’y suis plantée en espérant voir le ciel et l’asphalte
Pour y témoigner la mort de mon océan
Mais les passants enragés, le ciel déchainé, on m’a klaxonnée

Des milliers de voitures et de bicyclettes dégarées
Possédés de jalousie devant mon être en exalte
M’ont conduit à contre-sens à ma déchéance
Ils n’y ont pas vus l’âme dedans, ils m’on frappé, ils mont sonné

La mer qui habite en moi eut envie de brailler
Le ciel s’est ouvert et mon corps a crié « halte! »
Au beau milieu de la rue j’ai gueulée ma souffrance
Tout le sang de mon corps à leurs pare-brises s’est donné

Ce grand geste d’amour et leurs yeux si peinés
Les passants frémissaient alors comme un champ de malt
Tous immobiles épiaient la mort innocente
De celle qui n’avait pas su l’aimer

Mais mon âme resta éveillée...

Dans un égout s’est glissée
Rejoindre ceux qui lui ressemblent
Ses sœurs
Les âmes de naufragés

SB

mercredi 28 janvier 2009

Organ Love


Lab.Synthèse.
Vous connaissez? Non? Tant mieux, c'est un endroit à garder secret. Au milieu de lofts, un laboratoire privé, une ambiance amicale, artistique mais sans l'attitude.
La première fois, j'ai assisté à un rituel : Organ Mood.
Délicieux
Les artistes, Christophe Lamarche et Matthieu Jacques sont adorablement talentueux, humbles et gentils...
Ils nous ont accueillis, nous ont confusément expliqué ce qui nous attendait. Ils ont généreusement partagé avec nous un voyage onirique que je ne suis pas prête d'oublier.

mardi 20 janvier 2009

Cahier du retour au pays natal...

Je n'ai pas écrit dans mon journal quand j'étais en Égypte. Mon journal que je ne sors que pour les voyages... je l'ai balancé d'une valise à l'autre en me promettant, à chaque stop, que cette fois était la bonne, que j'allais écrire n'importe quoi. Bah, mon journal n'avait pas de fonction dans ce voyage-ci tout particulièrement. J'avais trop d'émotions à vivre en Égypte, j'avais trop besoin de prendre le temps de regarder, de consoler ma double identité et... de lui pardonner à ce pays de m'avoir laissée partir pour m'égarer et errer pour le restant de ma vie. Alors voilà. J'ai vu l'Égypte de mes yeux vus. J'ai moi décidée que finalement, être un peu des deux c'est pas si difficile. Il suffit de revenir sur ses pas parfois et se laisser séduire par la culture enchenteresse, la famille attendrissante et le peuple en gallabeya qui boivent leur thé très très sucré dans des verres clairs. J'ai surtout réalisée que pour eux je suis étrangère et qu'il n'y aura donc jamais de retour, que je suis autre, que je le veuille ou non.
Bref, je veux partager quelques photos qui me sont proches du coeur.
1. La rue de mon père, 6ième, rue du souk
2. Immeuble de famille de ma mère et notre cher manguier.