vendredi 29 janvier 2010

Tête à tête avec John William Waterhouse





Depuis déjà quelques mois une peinture circule devant nos yeux. On y voit une femme en douleur qui tient son ventre en se laissant emporter par une barque. C'était nul autre que Lady of Shalott, figure de la légende arthurienne. Arrivée là-bas, j'ai été séduite par toutes ces femmes légendaires peintes dans toutes leurs splendeurs et douleurs.
Waterhouse se passionnait de mythologies (grecques, bibliques, arthuriennes), de femmes et de sorcellerie. Devant ses peintures, je ne me sentais plus dans un autre de mes cours où l'on nous parlait vaguement de Sapho ou de Narcisse pour créer un lien avec une idée des gender studies ou encore pour décortiquer du Baudelaire. Non, pas de masturbation intellectuelle mais des légendes vivantes, elles étaient devant moi, mises à nu. C'était réconfortant... J'ai beaucoup aimée les choix techniques très osés et probablement modernes (je ne veux pas trop m'avancer sur la peinture, je n'y connais que dalle! D'ailleurs j'ai déjà exagérée).
Bref, il me semblait qu'il y avait un excellent contraste entre l'ultra vieux poussiéreux et une technique bien contemporaine pour Waterhouse. Tout cela me rappelle l'universalité des classiques, la présence des mythologies dans notre inconscient commun. Une idée jouissive...
À voir absolument!

mardi 26 janvier 2010

Escapade Sohotienne



Je viens de revenir d'une sympathique fin de semaine passée à Soho avec mes amies.
C'était la classe et notre hotel boutique, le Sohotel, était vraiment très joli. C'était difficile de croire qu'il s'agissait d'un hotel à budget avec sa délicieuse combinaison de vieux meubles de bois, de divans ultra-modernes et de murs en briques. Nous avions une chambre Regency Plus qui peut prendre 5 personnes et le tout pour 140$ par nuit!
Puis on s'est bien gatées dans le quartier des jeunes hip. Les bon restos à profusion, les bars sympa et surtout le shopping ont comblé notre envie de divertissement.

NB: Revenir ici
Un bar très confortable dont je ne me souviens plus du nom et qui a la réputation d'être généreux avec les portions d'alcool dans ses drinks...
Sugar : patisserie et place à déjeuners ouverte 24 hrs. L'endroit est construit en longueur dans un genre de solarium pour un meilleur réveil de lendemain de veille.
Un resto brésilien adorable situé juste devant la New Museum où travaille une barmaid avec une dotée d'une vraie gueule de cheval.
Café Habana, un délice brésilien, excellent brunch avant notre départ

lundi 18 janvier 2010

Extrémités... mais encore


J'ai assisté à Extrémités de William Mastrosimone, pièce mise en scène par Bernard Lavoie, à l'Espace Geordie dernièrement. Mon impression : sentimentalisme américain coupé. Les acteurs sont pas mal, la mise en scène est passable mais c'est le thème de la pièce que j'ai trouvée profondément lourd. La pièce a apparemment été un grand succès sur Broadway ce qui ne m'émeut guère et ne peut que me décevoir... étant donné mes attentes d'étudiante en dramaturgie bourrée de préjugés...
C'est en gros l'histoire d'une fille qui passe près de se faire violer par un agresseur qui se présente chez elle. Elle s'en sort, le ligote, le torture et n'ose avertir la police sachant que les criminels sont mieux protégés que les victimes dans notre belle démocratie (cette remarque n'est pas une invitation ouverte à la dictature, mais quand-même). Ses deux colocataires arrivent ensuite pour éventuellement lui faire entendre raison. Fin du récit. Assez merdique je dirait. Un peu con... à la limite. Personnellement, ces sujets ne m'impressionnent pas. Je trouve ça matante mais je peux comprendre ce qui aiment bien... et qui lisent du Anna Gavalda
Sinon, rien de nouveau sous le soleil. Pas ma pièce préférée de l'année malgré que j'aie quand même ressentie quelque chose à la toute fin. Quand la jeune femme fait la bonne décision d'appeler la police et de mettre son destin entre les mains de la société. Hourra. Elle prend alors l'agresseur dans ses bras et lui fait le don de la vie. C'était merveilleux, il semblait renaître.

lundi 4 janvier 2010

Repose en paix Lhasa de Sela


J'ai été réellement bouleversée de lire sur les télés du métro que Lhasa de Sela est décédée. Elle serait morte la veille du jour de l'an d'un cancer.
C'est l'une de mes artistes préférées et j'ai réellement eu le goût de pleurer en apprenant la nouvelle. Le pire, c'est qu'à l'instant même j'écoutais Fool's Gold, une chanson de son nouvel album. Puis j'ai passée à De cara a la pared, sa chanson la plus belle et triste.
Je suis vraiment triste. J'aurais aimée qu'elle nous donne encore plus avant de nous laisser, elle n'avait que 37 ans...

Alors voilà, à une splendide montréalaise, à une artiste unique, une femme de toute beauté, à sa douce musique folklorique et moderne et à sa voix maternelle, à une vraie artiste...
repose en paix