
J'ai assisté à Extrémités de William Mastrosimone, pièce mise en scène par Bernard Lavoie, à l'Espace Geordie dernièrement. Mon impression : sentimentalisme américain coupé. Les acteurs sont pas mal, la mise en scène est passable mais c'est le thème de la pièce que j'ai trouvée profondément lourd. La pièce a apparemment été un grand succès sur Broadway ce qui ne m'émeut guère et ne peut que me décevoir... étant donné mes attentes d'étudiante en dramaturgie bourrée de préjugés...
C'est en gros l'histoire d'une fille qui passe près de se faire violer par un agresseur qui se présente chez elle. Elle s'en sort, le ligote, le torture et n'ose avertir la police sachant que les criminels sont mieux protégés que les victimes dans notre belle démocratie (cette remarque n'est pas une invitation ouverte à la dictature, mais quand-même). Ses deux colocataires arrivent ensuite pour éventuellement lui faire entendre raison. Fin du récit. Assez merdique je dirait. Un peu con... à la limite. Personnellement, ces sujets ne m'impressionnent pas. Je trouve ça matante mais je peux comprendre ce qui aiment bien... et qui lisent du Anna Gavalda
Sinon, rien de nouveau sous le soleil. Pas ma pièce préférée de l'année malgré que j'aie quand même ressentie quelque chose à la toute fin. Quand la jeune femme fait la bonne décision d'appeler la police et de mettre son destin entre les mains de la société. Hourra. Elle prend alors l'agresseur dans ses bras et lui fait le don de la vie. C'était merveilleux, il semblait renaître.
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