



Depuis déjà quelques mois une peinture circule devant nos yeux. On y voit une femme en douleur qui tient son ventre en se laissant emporter par une barque. C'était nul autre que Lady of Shalott, figure de la légende arthurienne. Arrivée là-bas, j'ai été séduite par toutes ces femmes légendaires peintes dans toutes leurs splendeurs et douleurs.
Waterhouse se passionnait de mythologies (grecques, bibliques, arthuriennes), de femmes et de sorcellerie. Devant ses peintures, je ne me sentais plus dans un autre de mes cours où l'on nous parlait vaguement de Sapho ou de Narcisse pour créer un lien avec une idée des gender studies ou encore pour décortiquer du Baudelaire. Non, pas de masturbation intellectuelle mais des légendes vivantes, elles étaient devant moi, mises à nu. C'était réconfortant... J'ai beaucoup aimée les choix techniques très osés et probablement modernes (je ne veux pas trop m'avancer sur la peinture, je n'y connais que dalle! D'ailleurs j'ai déjà exagérée).
Bref, il me semblait qu'il y avait un excellent contraste entre l'ultra vieux poussiéreux et une technique bien contemporaine pour Waterhouse. Tout cela me rappelle l'universalité des classiques, la présence des mythologies dans notre inconscient commun. Une idée jouissive...
À voir absolument!
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