lundi 29 mars 2010

Don de Dieu

et par Dieu je veux dire Nad qui m'a présenté cette bande de dudettes new-yorkaises. Elles n'ont duré que de 2003 à 2007 et nous ont offert, du fond de leurs pantalons, l'incontournable single Camel toe.
Alors à vous toutes, femmes qui vous sentez consernées, je vous dit : "Is your crotch hungry girl? Cuz its eating your pants!"

vendredi 26 mars 2010

Kick aux Écuries


Hier, j'ai assisté à une autre pièce écrite par l'excellent jeune dramaturge Étienne Lepage. Encore une fois. Je suis vendue. Son dernier rejeton s'appelle Kick et ça ressemble à Rouge Gueule.
Je crois que ce qui fascine à chaque fois les spectateurs et qui donne tellement le goût aux praticiens de monter ses pièces est l'espace qu'il accorde au jeu des acteurs. La scénographie relève toujours d'un vide stylisé. Vide sur la scène mais une poignée d'acteurs qui se contournent qui s'embrasent. Et puis, il y a un texte puissant, encombrant, qui force l'acteur à prendre toute la place sur scène. L'acteur gueule sur scène, se jette à terre, danse, exprime quelque chose de métaphysique. Toujours avec de l'humour et au goût du jour. Il faut expérimenter pour comprendre vraiment ce que c'est. Leur jeu était ahurissant... danses modernes, parade sur machine à distribution, blast total des écrits grecs. Bref, une gang de jeunes qui déconnent, qui y comprennent rien à la vie. Génial.

Oh! Et la pièce a joué au théâtre des Écuries. Nouveau d'un an, gagnant du prix de la relève du Conseil des Arts du Canada. Allô faut aller là. C'est vraiment excellent comme place. Émouvant pour moi, je me suis retrouvée sur la rue Chabot, rue de mon enfance, le théâtre situé juste devant notre premier appart à Montréal :) Il y a de la fatalité dans l'air

jeudi 18 mars 2010

Assez de déprime! Est venu le temps d'une pause commerciale!

Quelqu'un m'avait dit que faire de la pub ça nuirait à la pureté de l'art. Ça serait utiliser son talent pour vendre des produits inutiles etc.
Mauvais.
Très mauvais.
Mais ce qui suit EST de l'art

PS: Allez voir toutes les pubs de Science World, elles sont vraiment folles!


mercredi 17 mars 2010

dégorgements 1

Au lieu de taper furieusement mes notes de cours complètement speedée sur le café, des fois j'écris des choses. Ceci est loin de la perfection. Il faut accepter l'imperfection, la prendre et l'afficher comme si l'on vomissait un peu de son âme. Décousue, dénudée, prête à se jeter dans sa propre abîme.
C'est un peu comme les anglicismes au fond.
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Et..
Rien.
Le soleil et la brume dansaient devant leurs visages soulevés. Où êtes-vous donc allés vous perdre, psaumes de la colère? Je me demande, encore aujourd’hui d’où je viens. Mais d’où vient surtout cette tache de sang de moustique écrasée sur le mur de mon âme? Maman ne m’avait jamais dit que ce serait comme ça par ici… Maintenant je sais. Le sulfure de mon sexe me le rappelle à chaque jour. Rien n’est d’ici, tout est d’ailleurs. Et le voir ne signifie pas nécessairement qu’il existe. L’existence est une chose à laquelle je n’ai pas accès. Rien ne se dit, tout se perd. Je suis arrivée ici il y a très très longtemps, je n’avais alors aucun âge précis. J’avais fait comme eux mais en pire. Je savais alors qu’il fallait me démarquer pour entrer. J’ai pris un morceau de bois et j’ai tapé aussi fort que je le pouvais. J’ai tapé pendant presque une demi-heure, peut-être. En tout cas, je me souviens que ce soir-là il y avait du sang dans ma selle. Personne ne s’y attendait, j’étais une adolescente. Je n’impressionnais personne et je le savais. C’est pourquoi j’ai tant insisté. J’en ai tuée au moins dix. Ils étaient innombrables. J’avais ma place assurée de l’autre côté de la clôture de fer. On m’a choisit. On m’a accueilli avec un brusque coup dans le dos, puis un autre derrière la tête. Je me suis évanouie en sachant que tout ça en valait la peine. Je me suis retrouvée couchée dans la poussière. J’ai longuement souri cette journée-là, je savais que j’avais trouvée ma place. Le monde est une grande machine qui travaille sans nous. J’ai apprise cela le jour où j’ai perdu la mémoire. Lorsqu’elle était plus jeune, ma belle-mère avait le même visage ovale qu’Anna Karina. Maintenant, je crois qu’il ne ressemble à aucune forme géométrique en particulier. Il est fait d’un peu de tout. De toutes les formes déformées par la gravité. J’ai si peur que ça m’arrive. Mais rien ne peut me toucher. Je ne suis pas assez vivante pour vieillir.

-Put'nèg

jeudi 11 mars 2010

Marée

Fin de mi-session. Je peux me reprendre. Respirer un peu. Pause du branlage intellectuel. Retour à l'état nature. Relire Jacques Prévert. Splendide simplicité.


Sables mouvants

Démons et merveilles
Vents et marées
Au loin déjà la mer s'est retirée
Démons et merveilles
Vents et marées
Et toi
Comme une algue doucement caressée par le vent
Dans les sables du lit tu remues en rêvant
Démons et merveilles
Vents et marées
Au loin déjà la mer s'est retirée
Mais dans tes yeux entrouverts
Deux petites vagues sont restées
Démons et merveilles
Vents et marées
Deux petites vagues pour me noyer.
-Jacques Prévert

vendredi 5 mars 2010

Dernière obsession

Je n'aimais pas particulièrement The knife jusqu'à ce que je redécouvre cette chanson.
Joie. Paix. Danse sous la pluie.
Le vidéo est dirigé par l'excellent Chris Hopewell (homme à souris) qui a aussi fait la vidéo de la pièce There, There de Radiohead (morceau à élévation spirituelle... "just'cause you feel it, doesn't mean it's there")


jeudi 4 mars 2010

J'avais oublié comment elle est belle...

J'aimerais avoir un bébé pour lui chanter cette chanson en le berçant...

You think I'd leave your side baby?
You know me better than that
You think I'd leave down when your down on your knees?
I wouldn't do that

I'll do you right when your wrong
I-----ohhh, ohhh

If only you could see into me

oh, when your cold
I'll be there to hold you tight to me
When your on the outside baby and you can't get in
I will show you, your so much better than you know
When your lost, when your alone and you can't get back again
I will find you darling I'll bring you home

If you want to cry
I am here to dry your eyes
and in no time you'll be fine

You think I'd leave your side baby
You know me better than that
You think I'd leave you down when your down on your kness
I wouldn't do that

I'll do you right when your wrong
I-----I, ohhhh, ohhh

If only you could see into me

Oh when your cold
I'll be there
To hold you tight to me
Oh when your alone
I'l be there by your side baby

mercredi 3 mars 2010

Les belles jambes de la modernité





La comtesse di Castiglione (1837-1899) était considérée comme la plus belle femme de son siècle. Maîtresse de Napoléon III pour des raisons politiques, elle travaillait pour l'unité de l'Italie. Fail. Mais triomphe artistique. La légende dit qu'elle souffrait d'un narcissisme maladif, victime de sa beauté, obsédée par son corps, alcoolique... Elle avait une passion pour se faire prendre en photo, comme si elle voulait qu'elles lui disent plus que ce qu'elle voit d'elle même. Elle travaille avec le photographe Pierre-Louis Pierson qui la suit au long de sa vie. Elle se déguise et incarne des personnages extravagants, est brutalement osée pour son temps (études de jambes digne des plus bassses des prostituées, bras complètement découverts).
Voici quelques photos. Enjoy.

mardi 2 mars 2010

Scénographie 101



La pièce était pas mal. Absurde. Je me suis battue avec mes co-spectatrices pour dire que ce n'était pas un absurdisme qui se voulait drôle mais émouvant. Moi j'en pense ça, c'est mon droit. Mais que sais-je de plus que les autres? Nada.
Bref, meilleure scénographie de l'année. Encore meilleure que celle de Mon corps deviendra froid quoique quelque peu ressemblante. Woaw j'aurai aimée avoir une photo de la scène..
je vous laisse des photos normales mais allez voir par vous même.

lundi 1 mars 2010

"If you want to reach the sky, fuck a duck and try to fly".

Aparemment Madonna fait des films et j'avoue l'avoir trouvé inspirant.
Voici le trailer


Le flim comporte d'excellents proverbes russes.